L’EGLISE ST ANTOINE DE GAVISSE
Sur le fronton de l’église on peut lire 1864
Inscriptions gravées sur chacune des deux cloches :
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1ère cloche : Sainte Cécile est ma marraine. J’ai été fondue à Metz le 25/10/1844 par M. Dosse WATIER.
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2ème cloche : J’ai été fondue en l’an de grâce 1949. J’annonce les joies les espérances et les peines. M. VILLEM Joseph étant Maire et l’abbé Joseph étant Curé.
Patrons de la paroisse St Antoine en janvier et Ste Jeanne d’Arc en …
Réfection de la charpente de la nef et du chœur et couverture en ardoises, réalisée sur les années budgétaires 1983 et 1984. Le conseil municipal a décidé en 1990 la réfection de la toiture du clocher et le crépissage de l’ensemble des façades. Travaux commencés en 1991.
Le clocher avait beaucoup souffert en 1944, au moment de la libération de Gavisse par les troupes alliées et de ce fait la réfection a été effectuée sur les dommages de guerre. Les façades portaient encore les stigmates de ce conflit.
Après la réfection de l’électrification des cloches, il ne restera plus que l’illumination extérieure à réaliser. C’est ainsi que les population de Gavisse et les gens de passage ont pu voir des ouvriers sur un échafaudage entourant le clocher dominant la commune de ses 37 m. de haut.
En 1964 un nouveau coq a remplacé le vieux qui y était depuis 1946.
(Gazette N° 51 du 15.12.1992)
Le cochon de St Antoine
Dans les églises , les vieilles statues représentant St Antoine et son cochon sont nombreuses.
Ne pas confondre avec St Antoine de Padoue.
St Antoine, dit « le Grand », naît en Egypte en 251, dans une riche famille. A 20 ans il distribue ses biens aux pauvres et se retire dans le désert de Thébaïde. Pendant de longues périodes de sa vie, il est assailli et torturé par des visions fantastiques qu’il attribue à Satan. Ces délires mystiques seront représentés par les grands peintres à travers toutes les époques, sous le nom de « Tentations de St Antoine » Il serait mort en 356, à l’âge de 105 ans.
Depuis longtemps il se serait retiré dans une cabane , seul dans le désert, n’ayant pour ami qu’un brave petit cochon. Et voici pourquoi : A cette époque, le roi de Catalogne, avait pour épouse une femme douce et jolie. Or brusquement la Reine fut atteinte de délire. Aujourd’hui nous parlerions de folie, mais en 250, les malades mentaux étaient considérés comme des gens possédés du démon. Pour les guérir il fallait donc chasser le diable qui était en eux.
Ayant entendu parler de St Antoine qui se battait si bien contre ses « tentations » et qui parvenait toujours à vaincre le diable, le roi le fit appeler à la cour de Barcelone. L’hermite arriva devant la pauvre reine. Selon le rite de l’exorcisme, il s’écria « sors de cette femme, démon » Très souvent le foi et la confiance totale en l’exorciseur ramenait le calme et l’ordre dans les esprits troublés. La reine de Catalogne fut guérie. Mais au moment où le miracle s’opérait on vit entrer une truie dans le salon royal (en ce temps là les mœurs étaient simples). L’animal déposa aux pieds du saint un de ses petits qui était né sans yeux et sans pattes. Poussant des cris et tirant le saint par sa robe, la truie semblait le supplier de guérir son pauvre porcelet. Pris de compassion le saint ramassa l’infirme. Aussitôt, le petit cochon eut des yeux et des pattes. Et pour témoigner sa reconnaissance à son bienfaiteur, l’animal s’attacha à lui et l’accompagna partout. Voilà pourquoi St Antoine est toujours représenté ayant à ses cotés un petit cochon.
De André Pirelle ( trouvé dans une revue.)